Bilan 2021 de la stratégie de lutte contre la pauvreté en Auvergne-Rhône-Alpes

Mis à jour le 27/01/2022

Un million de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en Auvergne-Rhône-Alpes.
Le déploiement de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté lancée en 2018 est donc au coeur de l’attention des services de l’État et de tous les acteurs mobilisés à ses côtés.

La crise sanitaire a accentué les situations de vulnérabilité et déstabilisé les dynamiques d'insertion qui avaient été collectivement engagées. Cette situation inédite a recentré dans un premier temps la stratégie sur la nécessité de faire face à l'urgence sociale avec un renforcement significatif des moyens et des financements, avec par exemple des aides financières exceptionnelles, l’augmentation de l’aide alimentaire, et l’augmentation des places d’hébergement d’urgence.

Si la réponse à l'urgence sociale est nécessaire, elle n’est pour autant pas suffisante. La crise sanitaire a confirmé la pertinence des priorités portées par la stratégie pauvreté : investir en faveur de la jeunesse dès le plus jeune âge, soutenir l’insertion sociale par l’emploi durable, lutter contre la précarité du logement avec le plan quinquennal pour le « Logement d’abord ».

Cette année 2021 a ainsi été l’occasion d’un renforcement significatif des moyens de l’État consacrés à la prévention et l’insertion, conformément aux annonces du Premier ministre d’octobre 2020 : mise en place d’une gouvernance régionale à l’été 2021 pour faciliter l’accès à la santé pour tous, plan massif de soutien aux jeunes avec des actions régionales complémentaires pour les plus fragiles, renforcement de l’insertion par l’activité économique, plan rebond pour soutenir le développement des crèches, généralisation progressive du service public de l'insertion et de l'emploi et du service public de la rue au logement. Le plan de relance a consacré des moyens inédits par exemple pour le secteur associatif, l’hébergement, les mobilités, l’inclusion numérique, le soutien à la parentalité.

L’année 2021 a enfin été l’occasion d’aller plus loin dans l’essaimage d’actions ayant démontré leur efficacité en matière d'insertion sociale et professionnelle pour les plus fragiles, avec par exemple les dispositifs « Premières heures », « Step’s », « Seve Emploi » ou « Tapaj » et des initiatives locales en milieu rural et pour certains publics spécifiques (personnes hébergées, familles monoparentales...). Les actions contractualisées avec les conseils départementaux et les métropoles démontrent également leur efficacité notamment sur l’orientation et l’accompagnement des personnes en insertion et la prévention des sorties sèches de l’aide sociale à l’enfance.

Ce bilan 2021 montre donc des avancées, des résultats, des réalisations concrètes au plus près des territoires. Je salue l’engagement de chacun des partenaires de cette stratégie, collectivités et associations. Avec cet esprit de coopération, dans le respect des prérogatives de chacun, continuons de travailler pour améliorer les conditions de vie des plus fragiles, briser l’engrenage de la pauvreté et garantir la cohésion sociale et territoriale.