Chasse, nuisibles et élevages de gibier

Mis à jour le 19/02/2024

La politique de l’État en matière de chasse et de faune sauvage est portée par la Direction Départementale des Territoires (DDT). La DDT travaille en collaboration avec la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Allier qui est régulièrement consultée, pour avis, sur les actes réglementaires pris par l’Administration pendant la saison de chasse, notamment sur :

  • l’attribution de plan de chasse et ré-attribution de bracelets en cours de saison de chasse,
  • l’organisation de battues administratives par des lieutenants de louveterie sur les territoires non chassés où lorsque la pression de chasse est insuffisante,
  • la délivrance des autorisations de destruction des nuisibles,
  • l’autorisation d’introduction d’animaux dans les parcs et enclos de chasse.

Le département de l’Allier est découpé en 15 pays cynégétiques. Ces entités ont été établies en fonction des grandes régions naturelles et agricoles de l’Allier. Ces pays forment des unités de gestion homogènes en terme de paysages et d’usages notamment agricole, permettant ainsi d’optimiser la gestion du gibier.
Les trois principales espèces de grand gibier (cerfs, sangliers, chevreuils) sont soumises à plan de chasse dans le département de l’Allier. Les plans de chasse sont attribués par arrêté préfectoral après avis de la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Pour le cerf, le « consensus » en place sur le département de l’Allier, consiste en une gestion qualitative sur une zone autour de Tronçais et une gestion quantitative sur le reste du département (toutes les demandes de bracelets sont satisfaites).

Le chevreuil est géré de façon quantitative sur l’ensemble du département. Les données issues du plan de chasse laissent apparaître une augmentation de ces effectifs ces dernières années (moins de 500 chevreuils attribués en 1973/74 contre un peu plus de 7000 à l’heure actuelle). Néanmoins, ce niveau de population semble respecter l’équilibre agro-sylvo-cynégétique. Ponctuellement, le chevreuil peut occasionner des dégâts notamment sur les peuplements forestiers, les pépinières et les cultures maraîchères. Ces nuisances sont gérables par des mesures de prévention et une éventuelle augmentation locale des prélèvements.

Dans le département de l'Allier, on a constaté à partir de l’année 2009 une forte augmentation de la population de sangliers et, en parallèle, une forte croissance des dégâts causés aux cultures agricoles. Depuis 2013, la situation semble cependant être maîtrisée, sans pouvoir affirmer que l’équilibre agro-sylvo-cynégétique est atteint sur l’ensemble du département. On a observé une baisse conséquente des surfaces détruites, mais face à cette espèce extrêmement prolifique la vigilance doit continuer à s’imposer.

On recense aussi une pratique de la chasse au petit gibier sédentaire (faisan commun, perdrix rouge et grise, lapin de garenne et lièvre d’Europe) et au gibier d’eau et de passage (principalement canard, pigeon ramier et bécasse).

Concernant la gestion des nuisibles, la liste des espèces et les modalités de destruction sont fixées par arrêté ministériel et préfectoral (pour le sanglier, le lapin de garenne et le pigeon ramier), après avis de la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage. Des autorisations individuelles sont ensuite délivrées, sur demande et sous certaines conditions, aux ayants droits par l’Administration.

Pour déposer votre demande :

lien vers l'imprimé de destruction à tir d'animaux susceptibles d'occasionner des dégâts pour 2024

Pour déposer votre bilan :

lien vers le bilan de destruction à tir d'animaux susceptibles d'occasionner des dégâts pour 2024

Documents de référence :

Pour approfondir le sujet, lien vers des sites Internet :