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Explosion de l’atelier de chargement – le 2 février 1918

Article créé le 05/11/2018 Mis à jour le 05/11/2018
 

Tandis que sur le front les combats continuent, à l’arrière les usines de chargement d’obus tournent à plein régime ; les ouvriers de ces ateliers, hommes et femmes, paient aussi parfois un lourd tribu à l’effort de guerre. C’est le cas à Yzeure ce 2 février 1918.

 

Ouvert le 22 février 1916 au lieu-dit La Motte, l’atelier de chargement d’obus d’Yzeure employait 8348 salariés (hommes et femmes). Il y avait un stock de 3 millions d’obus chargés ou engins explosibles, 2 400 tonnes de poudres et explosifs, 1 400 hectolitres d’alcool, essence ou acétone.

C’est le 2 février 1918 (1279e jour de guerre) qu’eurent lieu les premières explosions dans cet atelier.

Lettre de Maxime Maillard, relatant cette explosion

Télécharger la lettre du 4 février 1915 de Maxime Maillard (format pdf - 1.8 Mo - 05/11/2018)

Cette lettre de Maxime Maillard est également consultable sur le site des archives départementales : http://archives.allier.fr/4189-1914-1918-la-grande-collecte.htm, de même que l’ensemble des documents réunis grâce à La Grande Collecte.

Qu’est-ce que La Grande Collecte ?



Initiée en 2013 par la Mission du centenaire de la première guerre mondiale avec le service interministériel des Archives de France et la Bibliothèque nationale de France, La grande collecte est une opération nationale dont l’objectif est de rassembler et numériser les documents personnels et familiaux datant de la Grande Guerre
De 1914 à 1918, l’ensemble de la population a été touchée d’une façon ou d’une autre par la Grande Guerre. Rares sont les familles à ne pas avoir eu un ou plusieurs de leurs membres envoyés au front. C’est pourquoi, encore aujourd’hui, leurs descendants conservent lettres, photos et objets de cette époque, autant de témoignages laissés par nos anciens. Dans le cadre du centenaire de la Première Guerre Mondiale, les Archives départementales de l’Allier, ont participé depuis l’automne 2013 à La Grande collecte. Cette opération a permis de recueillir - en prêts ou en dons - une soixantaine de fonds d’archives privées, pouvant concerner chacun un ou plusieurs soldats ou membre de sa famille.